Histoire de SaülL’histoire de ce village est intimement liée à la première ruée vers l’or qu’a connue la Guyane au début du XXème siècle, la région étant particulièrement riche en minerai aurifère. Des orpailleurs créoles originaires des Antilles s’installèrent à cet endroit, et c’est l’un d’eux, venu de Sainte-Lucie, qui fonda le village en lui donnant son nom : Sahul. Pendant quelques décennies, le village prospéra pour atteindre une population de 800 habitants, mais, à partir de la seconde moitié du XX ème siècle, avec la fin du premier cycle de l’or, il déclina. En 1937, le Père Didier s’installe au village. Il est très rapidement apprécié par les habitants de la région. Sous son impulsion, on construit l’école qui ouvrira ses portes en 1940, et on édifie l’église à deux clochers de Saint-Antoine-de-Padoue dont la construction débutera en 1952 pour être achevée 10 ans plus tard. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1993. |
En 1954 s’achève la construction de la piste d’atterrissage d’une longueur de 2 km sur 50 mètres de large, située à 3 km du village. |
La piste de Bélizon fut tracée afin d’ acheminer le matériel nécessaire à la construction de l’aérodrome. Cette trouée dans la jungle d’une longueur de 150 km de long, est aujourd’hui en grande partie reconquise par la végétation. Elle pourrait cependant servir un jour comme base de départ pour l’édification d’une vraie route. Malgré la création de la commune en 1969, le village de Saül continue à être déserté. Confronté aux problème du transport de leur production agricole, quelques familles H’mong attirées par la richesse du sol dans les années 1990, ont regagné le littoral dans les années 2000. Actuellement, une centaine de personnes seulement réside sur la commune: des descendants des anciens orpailleurs et des métropolitains attirés par la vie en forêt. |
Or jaune ou or vertAujourd’hui, avec l’avènement de ce que l’on peut appeler le second cycle de l’or, dû à l’augmentation du cours de ce métal précieux et à l’amélioration des conditions d’exploitation , la vie des habitants de Saül pourrait bien être à nouveau chamboulée. Les villageois redoutent le retour des orpailleurs clandestins, avec son cortège de violence et de maladies. Cette inquiétude a redoublé ces derniers temps avec l’autorisation accordée par le gouvernement à la société minière REXMA d’exploiter un gisement aurifère dans le parc amazonien de Guyane, non loin de Saül. |
Quel sera l’impact pour le village ? La société REXMA assure que l’exploitation ne durera que quelques années et qu’elle s’effectuera dans le respect de normes environnementales strictes. La société propose également une contribution directe à l’amélioration du cadre de vie des habitants de la communes de Saül. En attendant les défenseurs de la nature ne baissent pas les bras, si vous souhaitez les soutenirs dans leur action, vous pouvez toujours signer la pétition. POUR PROFITER PLEINEMENT DE L’OR VERT DE SAÜL VOICI QUELQUES CONSEILS SUR LES RANDONNÉES |
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