Par la recomposition de photos d’animaux ou de végétaux prises dans la nature, à travers des transformations et des mutations numériques, Michel Belloin nous montre la relation homme/nature aujourd’hui, en nous faisant craindre, avec humour et poésie, celle de demain .
« Je suis un homme qui panique devant la disparition de la biodiversité sur notre planète, je suis désespéré devant ce qui semble être un acharnement de l’espèce humaine à l’encontre de son environnement. Je comprends de moins en moins l’humanité et je la perçois comme une gigantesque colonie de criquets, dévorant tout sur son passage. Elle est plus ou moins intelligente, plus ou moins performante, cela prendra plus ou moins de temps, mais l’instinct de colonisation, d’appropriation et de destruction prendra le dessus. »
« Dans « Rêverie en Normandie« , les grenouilles sont tatouées, les cerfs-volants graffités, les escargots rouillés, les volailles sponsorisées, les crapauds en silex et le chien aux abois. »
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